La fin d'un été qui n'est jamais venu
Les mots me fuient, l'envie aussi
les jours passent, drainant leur cortège de contrariétés et de petits bonheurs
les pages restent blanches, ma mémoire se refuse à les enregistrer
l'été qui s'achève (et me voilà avec la voix de Rock Voisine en tête, j'en ai pour la nuit là) sans avoir commencé
pourtant, tout n'a pas été morose
des rires d'enfants il y a eu, des anniversaires fêtés, des amis invités
des moments de douceur et de joie, comme des rayons de soleil qui déchirent les nuages
mais tant de larmes versées,au diapason du ciel gris
tant de peine contenue
il manque à ce blog les photos des anniversaires, celles d'une sortie au parc, des enfants qui jouent, des petits chiens de Cachou (oui, encore), il manque les moments de complicité entre grands et petits, il manque les arbres abattus par Théo, les gâteaux de Salomé
il manque le récit de nos combats
il manque nos petites victoires sur l'injustice, victoires au gout amer des luttes que nous n'aurions pas dû avoir à mener
il manque le bilan de l'année scolaire achevée
celui de la rentrée
il manque l'envie d'écrire, aussi.